Découverte pêchue : Damien Saez

Son album est sorti il y a trois ans déjà mais c’est maintenant seulement que je découvre cette vraie perle. (J’avais entendu parler de l’affaire de la pochette* mais ne l’avais pas écouté pour autant.)

La diction assez originale de ce chanteur, ses textes émaillées de références, d’hommages en toutes sortes, sont portés par des rythmes tour à tour énergiques ou caressants. Il y a quelque chose d’enjôleur dans sa façon d’inviter ses auditeurs dans son monde. Et ça marche ! On le suit pour sa poésie, ses citations et ses diatribes.

Vérités assénées, martelées, qui semblent bien loin depuis Les Béruriers Noirs et Noir Désir. La vigueur de ses assertions soutenues par des rythmes nerveux sont revigorantes. Pas de langueurs, ici les termes sont tranchants.

Petit bonheur à savourer : l’album est taillé d’une pièce, sa qualité est égale du début à la fin.

Mise en garde : les thèmes abordés sont violents – si votre quotidien est tristounet mieux vaut éviter une écoute, au risque d’avoir vraiment envie de tout casser.

 

* Lire le communiqué de Damien Saez à ce propos.

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