Je trouve ce mot fondamental et son intérêt est renouvelé chaque jour. Il me permet d’aiguiser ma curiosité, de me poser toutes les questions possibles – des plus utiles aux plus futiles* – et de m’ouvrir au monde.

« Pourquoi ? »

J’aime également placer cette interrogation lorsque je dialogue. De la discussion – et du partage d’informations – naît la contradiction (au sens rhétorique du terme). Et autant de pistes de recherche se dégagent.

Je n’ai pas peur de demander pourquoi : ne pas savoir n’est pas une faiblesse. J’apprends, je remets en question. Tout le temps. Même les choses les plus simples.

« Eh mais c’est fatigant ! »

Non, c’est une véritable émulation. Je ne prends rien pour acquis et j’accepte de remettre en question ce que je sais ou crois savoir.

« Ah oui, mais une vie ne suffirait pas pour tout apprendre ! »

J’explore quand même, je navigue dans l’océan d’informations à notre disposition, j’aime repartir de très loin et ébaucher un état de l’art, comprendre dans quelles directions les découvertes nous ont conduits et me demander pourquoi (et comment) ces étapes nous ont menés là où nous en sommes. L’histoire est une vraie source d’enseignements.

« Attends, il y a quand même des questions si simples que tu te fatigues la tête pour rien. »

Oui et non.

Un pourquoi si simple en apparence m’a menée à vivre des expériences incroyables.

Un « pourquoi on met ça dans un savon [liquide de type gel douche] ? » m’a conduite à créer une entreprise (l’ex Savonnerie Minervoise) et induit des changements fondamentaux dans mon mode de vie au quotidien.

Il n’y a pas de question bête. Il n’y a pas de perte de temps à se poser des questions. Et les plus simples parfois peuvent nous mener très loin.

Et vous, quel sera votre « Pourquoi » du jour ?

*Mais ces dernières le sont-elles vraiment ?