Les 13 Mères Originelles : Celle qui Voit Loin

« La Femme qui Voit Loin comprit que Lumière d’Étoile possédait d’excellentes capacités. Tous les Deux-Jambes ayant survécu à l’éclatement de l’œuf lumineux contenant leurs Points de Vue Sacrés pouvaient avoir accès à d’autres royaumes parce que les fragments de leur esprit avaient voyagé dans le Vide de la Création. Le processus pour devenir Voyante ou Rêveuse mettrait à l’épreuve la force de Lumière d’Étoile à affronter et à traverser les mémoires de trauma qu’elle rencontrerait dans les visions qui lui apparaîtraient. Cet aspect du processus de guérison concernant tout humain ayant été abusé était délicat et pouvait être effrayant, mais Lumière d’Étoile était forte maintenant. Pendant beaucoup de lunes, la jeune femme remit en question et dépassa ses cauchemars, allant au-delà des sombres réminiscences de sa douleur passée, et mettant en lumière les sentiments qui pourraient inhiber sa capacité à voir clairement les choses. »

Gratitude la Médecine. Qu’elle ai émané des plantes, des humains, de la musique, des étoiles, des Mères et de mes lignées.

Je rends grâce au chemin parcouru et bénis chacun de mes pas pendant ce premier tour de roue. Ainsi qu’exprimé en Nouvelle Lune, c’est désormais la Guérisseuse qui souhaite s’élever.

J’accueille, j’écoute.

Je célèbre ces Hommes marchant dans leur Masculin Sacré qui ont su m’apporter leçons, soutien et leurs cadres pour me permettre d’emprunter le Chemin de réconciliation et finir de panser mes plaies.

Je vous salue mes Sœurs qui m’avez soutenues sur ma Voie, m’offrant vos regards, vos mots et vos maux aussi, comme autant de partages et de signes que j’empruntais une route droite.

Je suis en Joie d’accueillir Celle que je deviens, tout en ayant conscience de la phase de stabilisation qui est en cours. Je prends le temps. Le temps lent de la Terre, m’a soufflé ce Mieux-Aimé qui s’est tout naturellement installé à mes côtés. Avec douceur, avec tendresse et droiture.

Je dis ma Bonne Heure de battre le tambour en rythme avec le sien !

Et je remercie, encore et encore…

Aho!

LA FEMME QUI A GUÉRI

La femme qui a été guérie sait qu’aider d’autres femmes à guérir est la meilleure façon d’élargir sa conscience. La femme qui a guéri ses blessures sait qu’honorer sa lignée et celle de ses sœurs apporte bonheur et joie dans sa vie.

La femme qui a guéri sait qu’il n’y a pas de guérison absolue, donc elle ne néglige pas son corps, ses émotions et encore moins ses pensées.

La femme qui a guéri partage toute sa sagesse sans s’attendre à ce que d’autres femmes ou d’autres personnes fassent de même, car elle sait qu’elle sera toujours récompensée de mille et une façons pour éveiller les consciences.

La femme qui a guéri n’a plus besoin de juger ou de se sentir jugée, elle a également cessé de blâmer ou de blâmer les autres, elle voit simplement dans chaque échec une opportunité de croissance.

La femme qui a guéri sait que son meilleur remède est l’amour inconditionnel pour tous les êtres avec lesquels elle partage son existence ici, sur cette planète appelée Terre.

La femme qui a guéri sait que son corps est composé des mêmes éléments que la nature contient, alors elle essaie de ne pas lui faire de mal et apprend à ses enfants à le respecter.

La femme qui a guéri sait que son utérus n’est pas un endroit pour abriter la douleur, elle sait que c’est un endroit où naît la vie et c’est là qu’elle garde son pouvoir de création et de manifestation.

La femme qui a guéri sait que la bénédiction de son chemin et de celui de ses sœurs sert à attirer la pleine abondance dans sa vie.

La femme qui a guéri ne doute jamais de ses décisions et ne regarde jamais en arrière, car elle sait que la seule chose qui compte, c’est le maintenant.

La femme qui a guéri sait que pour avancer, elle doit s’être pardonnée. Avoir absolument tout pardonné signifie élever sa propre spiritualité.

La femme qui a guéri sait que porter n’importe quel rituel dans la vie quotidienne, c’est créer la beauté et l’harmonie autour d’elle.

La femme qui a guéri sait qu’il n’y a pas de force plus puissante que celle du rire et de l’amour.

La femme qui a guéri sait que l’homme n’est ni son adversaire ni son propriétaire, elle sait qu’il est son compagnon et son complice.

Teocalli

Art by Djamila Knopf