A priori, une banque est une banque.
Et pourtant, il existe un organisme différent, qui prend le temps d’écouter ses clients, de proposer des placements d’épargne avec des effets Kiss Cool car ils soutiennent l’économie réelle en permettant d’accorder des prêts à des projets durables et éthiques. Il est aussi possible de partager ses intérêts avec des associations.
Gros bonus : la possibilité de devenir sociétaire. C’est le meilleur moyen d’avoir des informations régulières (et accessibles, il y a fort peu de jargon dans les publications), de se positionner et de pouvoir participer.
Outre son soutien aux initiatives de monnaies locales, La Nef finance des projets associatifs ou entrepreneuriaux souvent diagnostiqués comme « à risques » (comprendre « qui n’intéressent pas les autres banques à cause d’un trop faible cautionnement ou d’un projet trop peu rentable / qui pourrait s’arrêter très vite« ) pourvu qu’ils rentrent dans leurs critères. D’ailleurs, ils sont référencés dans un annuaire : de quoi jauger sur pièce.
Le bénéfice immédiat de la confiance : pouvoir placer ses économies en étant tout à fait certain qu’elles ne se promèneront pas dans des îles exotiques ou ne permettront pas de financer des pollueurs gigantesques ou des filiales de filiales qui font appel à des sous-traitants pour achalander des étals avec des marchandises fabriquées dans des conditions effroyables.
La Nef porte bien son nom et assume ses choix fièrement. Avec raison !