En relisant mon dernier message je me suis dit « ah ouais, quand même ! ».
La vie est une grande farceuse, puisque deux jours après j’ai eu un accrochage en voiture et le choc a provoqué une décorporation. L’émotion a joué son rôle de purgatoire et j’ai flotté dans un affreux brouillard jusqu’à ce matin.
Retour au travail, 7h, le calme total, l’acuité retrouvée, la motivation aussi. Hop ! Le monde est redevenu palpable. Vache que c’est étrange !!!
Bon, mon corps est encore très limité et bien souffrant, mais la chimie moderne offre des palliatifs efficaces. Reste à faire cicatriser le reste, à amadouer l’âme, à la réconforter. Dur. C’est curieux comme dans ces moments-là on s’attend à certaines réactions de la part de ses proches (le côté formaté dira-t-on) et que celles ayant eu lieu ont été à des kilomètres, nan, des années-lumières de ça.
Déceptions, impression de grande solitude et cauchemars, bis repetitas.
Du coup, je regarde cette expérience et j’en tire les enseignements. Ce frein temporaire est arrivé au « bon » moment, m’obligeant à engager des actions jusque là mises de côté, repoussées etc. Alors qu’elles auraient dû être prioritaires. N’empêche, mon ange gardien a un drôle d’humour… Et du genre violent, dirait-on. Toutefois je retiendrai que c’est pour la bonne cause, ou du moins pour éviter que je ne me prenne un autre mur, dont les conséquences auraient été encore différentes et bien plus douloureuses sur le long terme.
Et oui, je te sens venir, petit malin qui placera un « Jolie prise de distance ! (Dans tous les sens du terme) »… 😉