« Courir après le vent ».
C’est l’expression qui me vient, quand on s’épuise à vouloir courir après quelque chose d’intangible, que l’on sait plus rapide que soi, impalpable et que pourtant on s’obstine – et l’on s’épuise – à vouloir rattraper.
La tête pleine de vide, la peur au ventre (qui de plus effrayant que de poursuivre une chimère et d’en être conscient ?) et tout le corps tendu vers un impossible objectif à atteindre. A rater ce qui est, ce qui est là, à ne plus voir les contours, à vivre dans le flou.
Difficile période et pourtant riche d’enseignements, à chercher au fond de soi ce qui n’est plus, ce qui n’est pas. Ce qui n’a jamais été ?
Court message, l’habitude n’est pas, mais qui pourtant se suffit à lui même.