Curieux comme les redondances sont parfois prémonitoires. Un article, un second deux jours plus tard, une actualité, un livre qui effleure le sujet et une discussion des années avant qui remontent… Et paf ! Pile dedans.
C’est tout le problème avec les spirales. On part d’un centre, on s’éloigne petit à petit, la problématique se fait moins fréquente, on la rencontre encore certes, mais avec plus de recul, de maturité croit-on… Et quand les évènements se produisent de nouveau, non seulement ils ne sont pas moins douloureux mais en plus ils font remonter tout le passif.
Je croyais avoir fait les bons choix et je m’aperçois qu’en réalité, rien ne me mettra jamais à l’abri, si ce n’est moi-même. Or, face à ce sujet en particulier, à part se couper du restant de l’univers, sincèrement je ne vois pas… Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir cherché, et dans bien des voies différentes.
Alors je perds une énergie folle, j’enrage, je peste et hurle pour ne pas laisser couler les larmes. Pas de temps à y consacrer maintenant, mais je sais que cet énième report je le paierai plus tard, et cher.
– Je n’attends aucune proposition ni même commentaire extrapolant ce qui n’est pas nommément dit, soyons bien clairs : ce journal n’est pas un appel à l’aide en général, cet article non plus. C’est un « simple » constat factuel, en souhaitant toutefois que d’autres sauront se secouer plus vigoureusement que moi à sa lecture.