Suite de la réflexion « Se recentrer pour mieux se transformer ». (Les mêmes règles et principes s’appliquent.)
D’abord, le corps. Ce qu’on s’applique, ce qu’on ingère.
Puis, son environnement immédiat. Appartement, maison, foyer, chambre ou même petit espace au sein d’une pièce dans laquelle on se sent bien… Quelque soit le démarrage, les femmes reviennent aux questions de base :
Et font leurs choix en conscience.
S’en suivent souvent des modifications de comportement : lire les étiquettes des emballages, les décrypter, en acheter d’autres (prévoir quelques heures et de brefs moments de découragement) ou en fabriquer soi-même (livres, internet – forums, blogs et autres sites dédiés, mais surtout savoir des anciens se révèlent précieux !).
Et les appliquer. Là encore, dès que le super « Truc-Bing inutile de frotter, appliquez et rincez – Pouf ! C’est rutilant » n’est plus employé, on peut constater les deux faits suivants :
Bon, et maintenant que nous voilà armées de notre vinaigre de vin blanc, de nos cristaux de soude, d’argile blanche et de quelques huiles essentielles, à trimbaler serpillières, éponges et autres plumeaux, pourquoi en faire un article ?
Parce que ce n’est que la face visible du processus.
En reprenant en main le nettoyage (dans tous les sens du terme) de leurs logis, les femmes évacuent bien des choses et en mettent en place tout autant.
Oui, je vois déjà les sourires goguenards et j’entends les réflexions qui s’en suivent. Et pourtant…
Reprenons : pour pouvoir nettoyer il faut ranger. Quel meilleur moyen de dresser l’inventaire de nos possessions ? D’en faire le tri, de les réarranger, de s’en débarrasser ou de leur trouver de nouveaux usages ? Comment savoir quoi réparer, repriser ou cirer si l’on ne fait que traverser des lieux ?
Pour éliminer poussières et odeurs, c’est un nouvel air qu’on laisse entrer. Renouveler. L’air mais aussi les parfums, encens et autres supports à huiles, mettre des plantes, des fleurs…
Nettoyer signifie laver puis rincer. Double travail ? Pas tant que ça, les ménagères le savent bien : laisserions-nous notre gel douche savon sur notre peau sans nous rincer ? Gorgerions-nous nos vêtements de lessive sans les rincer ? Pourquoi en serait-il différent des sols et autres surfaces lessivables ? La fonction est importante, car tant que nous grattons, épandons et frottons, nous travaillons sur nos tâches. Puis, une fois décollées, prêtes à partir, le seul contact de l’eau permet la purification.
Et si cet ensemble ne vous parle pas, je reste persuadée qu’une fois votre foyer redevenu propre (quelque soit les moyens et l’opérateur qui aient rendu ce fait possible), vous ressentez du bien-être.
Si mes contemporaines – si modernes ! – , vous ne vous sentez pas sorcière en briquant votre intérieur, je vous invite à prendre conscience des émotions qui vous traversent lors de chaque étape. Quelle énergie brûlée, certes, quel temps passé ! me direz-vous. Et il faut tout recommencer.
Ah, les femmes et leurs vies cycliques. Pourtant, chacune trouvera un moment dans le mois où elle sentira une vigueur particulière à se lancer dans ce processus. Pas dur : si vous commencez par replacer un bibelot et vous retrouvez à contempler les murs de la cuisine en vous disant qu’ils auraient bien besoin d’un lessivage, c’est gagné !
Bien sûr, se faire aider n’est pas un luxe. Mais pourtant, il est de ces fois où l’on a besoin de faire un point avec soi-même, de réfléchir tout particulièrement à une question – d’ordre personnel – et il y a peu de moments plus propices. Chacun vous sait sur les dents, prise dans une logique qui n’appartient qu’à vous et lancée dans des opérations auxquelles nul n’a envie d’être convié. Et si cela devait arriver, il reste bien une cuvette ou une baignoire à frotter, du linge à étendre ou toute autre tache contraignante à effectuer. Tout en vous laissant l’espace nécessaire et utile à votre cheminement.
Reprendre le contrôle de son intérieur (l’expression est ici à dessein) demande énergie, régularité et confiance en soi. Elle permet bien des transformations, qui se réalisent comme ces corvées : au fil du temps, dans la répétition et la constance.
Vient le temps où notre regard change également : sans attendre avec impatience ces moments, ils n’en prennent pas moins une saveur particulière et un sens profond. Pour être réalisés avec fierté, tout simplement.