Manger : s’empoisonner ou se soigner ?

Ce soir Arte diffuse le reportage de Marie-Monique Robin « Notre poison quotidien » (lien ci-dessous) dans le cadre plus large de sa thématique « Notre alimentation c’est notre santé ».

« Que ton aliment soit ta seule médecine ! »

Hippocrate

Déjà Hippocrate en parlait cinq siècles avant Jésus Christ.

Il disait aussi :

« C’est la nature qui guérit les malades. »

Hippocrate

Avec les Transitionneurs, ces drôles d’humains ayant décidé que ni la politique, ni une intervention divine ne les sauveraient et que nul n’est mieux servi que par lui-même, le tournant est engagé depuis quelques décennies déjà. Et sur bien des fronts, dont celui de se réapproprier notre alimentation et manger de saison des produits locaux.

A vrai dire, nos grands parents ne se nourrissaient pas autrement. Les maisons avaient bien souvent un bout de jardin qui servait de potager, et aux abords des villes on trouvait des parcelles communes où se rendaient ces générations attachées à la Terre Mère Nourricière.

Le progrès étant passé par là, les légumes poussent (presque directement) dans les bacs des grandes surfaces… Et visiblement, ils n’aiment vraiment pas ça. Quant aux jardiniers, nombre ont succombé aux promesses de produits miracles anti mauvaises herbes (je vous reparlerai de ces dernières une prochaine fois).

Alors, quand on a pas la chance de vivre au fin fond d’un village où même ceux qui n’ont pas de terrain peuvent squatter ceux des voisins ou aller récolter dans les champs des cultivateurs alentours, comment fait-on pour manger sainement ?

On peut commencer par localiser l’AMAP du coin… Pour apprendre à re-dire bonjour aux producteurs et discuter avec ces humains vivant selon les rythmes d’une nature qui leur est quotidienne, tout simplement. Et pas d’excuse, elles maillent vraiment le territoire !

Il est aussi possible de râler. De s’indigner, d’agir donc. Certains élus l’ont compris et – enfin ! – passent aux actes.

Cette carte permet de savoir qui, et en quel sens.

Vos élus locaux n’ont pas encore pris de dispositions ? Écrivez-leur, demandez-leur rendez-vous, faites circuler une pétition, distribuez-en à vos voisins que chacun fasse le tour du pâté de maison, en un mot comme en cent : agissez !

Le site qui héberge ce bel outil est une mine d’informations pour comprendre les enjeux.

(Précision utile : il n’est pas question d’OGM dans le film mentionné plus haut mais la réalisatrice avait également été à l’origine du documentaire « Le monde selon Monsanto« , vivement critiqué et souvent cité comme un film à charge.)

Il avait déjà été question d’une petite entreprise proposant des produits alternatifs sans bisphénol A (en bas de page).

Finissons sur un éclairage, car tous les producteurs ne sont pas bio-convaincus, tous ne sont pas prêts à travailler « à l’ancienne » ni en biodynamie.

Il existe pourtant des alternatives. Comme par exemple une société basée à Narbonne qui propose des solutions permettant d’utiliser moins de traitements grâce à un couplage entre des stations météo et un logiciel prédictif basé sur des modèles scientifiques de développement des maladies.

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